«VOUS NE FEREZ POINT
D'INCISIONS DANS VOS CHAIRS» (Lev.21:5)
vaccins ?
Le confinement oblige désormais chacun à se tourner vers « l'homme intérieur » qui cherche du secours mais aussi, à interroger profondément la nature des relations que nous tissons avec les autres que ce soit au plan national ou à l’échelle mondiale.
Un de nos cantiques intitulé « Éternel, Roi de la lumière », dit dans un couplet que « … le monde rejette l'appel (de Dieu) en s'étouffant dans les ténèbres, sans souci de repentance sous peine d’être détruit ».
Comment comprenons-nous de telles paroles loin des temples, autel et cultes ? Poursuivons-nous réellement l'effort au quotidien de fuir le mal, la méchanceté, les souillures, les impuretés et le péché ?
Les fidèles de l’Eglise du Christianisme Céleste, sont peut-être conscients d'avoir été appelés dans la maison de Dieu pour faire sa volonté. Ils peuvent alors se réjouir de constituer aujourd'hui la nouvelle race de sacrificateurs annoncée au prophète Esaïe (61 :6). Le nouveau peuple de l’Eternel, né de l'Esprit indissociable de la « loi royale » en Christ à laquelle chacun reste entièrement soumis (Matt. 5 :43-46) et qui nous permet à la fois « d'accomplir » les lois perpétuelles données à Moïse (Rom 13 :10 et Jean 1 :17) avant de connaitre spirituellement, ce que cache véritablement la révélation sur le corps du Christ ( Gal 4 :3-4).
Nous constatons donc ainsi que la gestion catastrophique de la crise récente du Coronavirus covid-19, a non seulement provoqué dans nos consciences un choc « hors norme », mais également mis en lumière nos fragilités face à l'instinct de mort, à notre santé et durée de vie.
Car pour être performantes, l’économie et les finances ont besoin d'hommes valides et en bonne santé, capables de créer de la richesse pour tous en vue de la croissance. Une notion-critère qui, paradoxalement, aide de nos jours à mesurer notre relation au progrès et à l'évolution.
Sur le plan international ou planétaire, les relations discriminatoires et déséquilibrées (autour du détournement des ressources naturelles) entre pays riches et pays pauvres laissent de côté des centaines de millions de « pauvres et laissés pour compte » dont la santé dans le jeu des marchés financiers compte pour rien au point d'interpeller tardivement les consciences.
On peut donc avancer sans réserve, que ce covid-19 nous apprend bien des choses.
Face à la vie et à la mort, l'intelligence humaine comme l'usage de la force n’ont depuis la nuit des temps, rien fait d’autre que construire artificiellement des normes, valeurs et contre-valeurs qui conditionnent à défaut de nous édifier.
A ce propos, la science et la sagesse du Créateur enseignent qu'on peut difficilement faire appel à la « vie » sans y associer le bien qu'on fait aux hommes et à la « mort » sans y voir ou penser au mal qu'on leur fait également (Deut 30 :15).
Et nous découvrons que le déclenchement (sans précédent) de la campagne médiatique de contestation sur les réseaux sociaux contre l’expérimentation préalable de tout nouveau vaccin contre cette pandémie du Coronavirus covid-19 sur les seuls africains réduits à des cobayes, nous pousse à nous arrêter et méditer profondément cette prescription que Dieu adresse aux siens :
« vous ne ferez point d’incisions dans votre chair »(Lévitique 21 :5).
Disons-le rapidement, une injonction très peu suivie à ce jour.
Et c'est là que cet incroyable et mystérieux covid-19, ne cesse d’ébranler beaucoup de nos certitudes et convictions. Si ce n'est déjà le diagnostic et les traitements de nos pathologies lourdes, ce Coronavirus semble en tout cas remettre en cause certains bienfaits de la génétique et de la science biologique pour ne pas associer les technologies de pointe de type 5G. Celles du moins censées (jusqu’à ces premiers mois de 2020), assurer sinon garantir le progrès miroité aux pays pauvres pour entrer dans la modernité.
L'exemple des incisions dans le corps correspondant au principe
même du vaccin par inoculation d'un poison à petite dose dans le sang est très
parlant.
En dehors d’un petit cercle de spécialistes et d’initiés, où est-il fit ou
écrit qu'il s’agit bien d'une ancienne technique et d'un patrimoine «
scientifique » des peuples noirs d’Afrique ? Une science originelle avec des
pratiques ancestrales qu'ils ont conçues et développées et dont beaucoup sont aujourd’hui
encore coutumiers pour lutter contre les forces invisibles de la nature, les
mauvais esprits en vue de se protéger contre le mal et des agressions de source
inconnue ?
Au regard des Saintes écritures, les incisions dans le corps, sont le fruit
d’une tradition païenne millénaire méconnaissant (partiellement) le Dieu de la
révélation, seul, unique et vrai Dieu des Vivants (Matt. 22 :32).
Ainsi, derrière l'ignorance profonde des choses de la vie, le Seigneur
Jésus-Christ a rendu témoignage que toute parole sortie de la bouche de
l’Éternel « est vérité » (Jean 17-17) avant de nous dévoiler que tout ce que
lui-même est venu nous enseigner au sujet de son Père (notre Père qui est aux cieux)
ou de la vraie vie et de la mort, est « Esprit et Vie » (Jean 6 :63).
L'interdiction formelle à Israël comme à tout bon chrétien, de « ne point
pratiquer des incisions dans la peau » vise quoi au juste ?
Sinon à garantir certaines prédispositions de notre « être » au travers
desquelles tout croyant est invité à ne s'approcher du Dieu Très Saint « qu’en
esprit et en vérité » ; donc avec un corps saint (Jean 4 :24). En d'autres
termes, dans une sanctification effective et un état de pureté réel « du corps,
de l’âme et de l'esprit » prémices ou « l’ombre des choses à venir (à travers)
le corps qui est en Christ » dira plus tard l’apôtre Paul dans (Colos2 :17-23).
C'est pourquoi, dans la sainte Eglise venue des cieux, c’est une erreur de
jeunesse de penser que la sanctification des frères et sœurs en Christ, des
devanciers ou nos mamans doit uniquement se limiter ou se réduire à l'obligation
de ne respecter que les jours d'abstinence ou d’état d’impureté de la femme
prescrits avant de fouler la maison de Dieu (paroisse et temple) ou monter à
son autel.
Il s'agit, apparemment, de quelque chose de bien plus. Pour ne pas dire de tout
un ensemble des règles portant aussi bien sur :
- l’hygiène corporelle (Deut 23 : 13-14 ou Deut 24 :8-9))
- que sur toutes les formes d'impudicité ou péchés de la chair que nous
commettons
habituellement par faiblesse ou ignorance. A savoir :
- interdiction de se livrer à la fornication pouvant aller jusqu’à l'acte
criminel d'abuser d'une sœur
dans l'Eglise (Deut 22 :22-23)
- de s'adonner à l'adultère (Deut 22 :22) voire plus grave à l'inceste ( Deut
22 :30).
On voit ainsi que par-delà le degré d'implication de chacun dans l’œuvre de
Dieu, le maintien du corps en état de sanctification, traduit plus qu’un effort
d’éducation à fuir les péchés de la chair :
mais à s’éloigner petit à petit ou définitivement du mal. L'interdiction d’introduire quoi que ce soit de nocif dans le corps,
ouvre l’esprit de chacun sur un processus spirituel naturel qui trace à nous
tous, le chemin de la grâce. Celui qui nous aide à cultiver et produire les
fruits de l’espérance et du salut de l'homme de foi (Heb. 6 : 19-20).
Que le nom du Dieu d'Oschoffa soit éternellement béni.
Ivry le 16 avril 2020.
Suprême Ev. Marcel Claude d’ALMEIDA - ECC - France
Interdiction religieuse
LE CHRISTIANISME ancien a souvent endossé le rôle de censeur, voir parfois celui, plus vindicatif, d’inquisiteur. Preuve comme la chrétienté fut bien souvent une épine dans le pied de la science et de la médecine. Pour ce qui est du tatouage, la chose n’est pas même matière à débats : elle est même tout à fait proscrite. Il faut se reporter au Lévitique, le troisième des cinq livres qui constitue la Torah, pour y lire :
Mais l’interdiction du tatouage peut être encore comprise autrement. En effet, les aficionados du tatouage expriment souvent l’envie de faire de leur corps une œuvre, mais, selon le dogme chrétien, le corps est déjà une œuvre en soi. Dans la Bible, Dieu fit l’homme à partir de boue et de glaise, et l’œuvre formée est achevée. Terminée. Apposer un tatouage, reviendrait à faire une œuvre, sur une œuvre, à peindre par-dessus un tableau de maitre.
LE JUDAÏSME est, tout comme l’islam, issu d’une tradition anti-iconiste. La religion juive proscrit toute forme de représentations, car elles conduiraient inéluctablement à l’idolâtrie. Les temples, tout comme les mosquées, n’ont pas le décorum et les vitraux que l’on retrouve dans des églises chrétiennes.
Le tatouage consiste en l’introduction de pigments et de colorants dans la peau afin d’obtenir un dessin permanent. Cette pratique connaît un regain de popularité depuis près d’une vingtaine d’années, principalement auprès des plus jeunes.
La réalisation d’un tatouage n’est pas sans risque car la peau n’est pas « faite » pour recevoir des corps étrangers. Le tatouage peut être considéré comme un petit geste « médical