GUIDE DE PREDICATION
DIMANCHE 07 Août 2016
Thème : LE DROIT ET LA JUSTICE ELEVENT UNE NATION
I - INTRODUCTION
II – DEVELOPPEMNT
A-
Comprenons le thème
LE
DROIT : Ce qui est juste. C’est la faculté d’accomplir ou non
quelque chose, ou d’exiger quelque chose à autrui, en vertu des règles
reconnues.
LA
JUSTICE : Principe moral qui exige le respect du droit et de l’équité.
Le thème annonce qu’une nation qui est
gouvernée par le droit est une nation où il fera bon vivre pour chacun et pour
tous, car étant sous la grâce de DIEU.
B -
Observation des textes
Le
premier texte, 2Chroniques 19 :4-10
nous montre comment le roi Josaphat établit des juges dans son royaume et nous
énonce les consignes relatives au jugement. Après son retour sain et sauf de la
guerre, dans sa maison à Jérusalem, le roi Josaphat prit la décision d’établir
des juges sur l’ensemble de son royaume. Conscient de la
souveraineté de Dieu, le roi a compris qu’un règne de paix et de stabilité
passe par l’observation des lois de l’Eternel en ce qui concerne les jugements
rendus. Pour une gestion efficiente du royaume, les juges ne doivent pas perdre
de vue cette recommandation formelle du verset 6 : « Prenez garde à ce que vous ferez, car ce n’est
pas pour les hommes que vous prononcerez des jugements ; c’est pour l’Eternel,
qui sera près de vous quand vous les prononcerez.»

Le premier texte nous montre
que pour une gestion efficiente de la royauté, les juges établis par Josaphat
devraient juger selon le droit et non en tenant compte du niveau social de leurs
concitoyens. Ils doivent comprendre que toutes les décisions qu’ils prendront à
l’encontre de quelqu’un, doivent satisfaire Dieu chez qui, il n’y a ni
iniquité, ni égards pour l’apparence des personnes, ni acceptation de présents
et que c’est pour le Seigneur qu’ils le font et non pour eux-mêmes (verset 6 et
7). La désobéissance à ces principes cardinaux peut conduire le peuple à la
ruine totale. L’un des facteurs de la stabilité du royaume au temps de Salomon
résidait en sa capacité à faire des
jugements objectifs et non partisans. Ceux qui jugent sans tenir compte du
droit ni de la justice sont sous la menace du Seigneur. C’est pourquoi le prophète
Malachie avertit les sacrificateurs de son temps sur l’imminence des menaces du
Seigneur sur leur jugement : « Et
moi, je vous rendrai méprisables et vils aux yeux de tout le peuple, parce que
vous n’avez pas gardé mes voies, et que vous avez égard à l’apparence des
personnes quand vous interprétez la loi. » Malachie 2 :9.
Dieu ne reçoit point de
présents. Mais ceux qui, aujourd’hui exercent des fonctions d’autorité que ce soit
au plan spirituel ou temporel, en font une exigence, allant ainsi dans le sens
contraire de ce que prescrit l’Ecriture : Deutéronome 10 :17-19 ;
Deutéronome 16 : 18-20.
Ceux qui sont prompts à
offrir des présents et qui veillent à ne pas oublier de le faire régulièrement
sont dans leurs bonnes grâces et sont l’objet d’attention particulière. Ainsi s’avère
juste et vérifiée cette moralité du fabuliste français Jean de la Fontaine :
« Selon que serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous
rendrons blanc ou noir. »
Le second texte montre les
bienfaits de l’aumône, de la pratique de la droiture et de la justice qui ne
sont autres que l’expression de l’amour du prochain. Si le centenier Corneille
eut ce privilège du Seigneur, c’est avant tout à cause de ce témoignage d’Actes
10 : 1-4. Dans l’attitude de Corneille, nous remarquons que les largesses
qu’il faisait dans le silence ne passaient pas inaperçues devant le Seigneur et
si ses prières étaient exhaussées, c’est par rapport à sa manière de vivre en n’usant
pas de son rang social pour brimer les pauvres ou pour prononcer des jugements
iniques. La différence entre le jugement des hommes et celui de Dieu est que
Dieu lui, ne fait point acception de personnes.
-
Le
dirigeant ou le gouvernant doit appliquer son cœur à jeter continuellement un
regard bienveillant sur les pauvres et les malheureux et à veiller à leur
bien-être Psaume 72 :1, 2,12-14 en vue de faire régner la paix dans l’Eglise
et le Pays.
-
Ayons
les mêmes considérations pour toutes les personnes qu’elles soient de
conditions sociales élevées ou modestes, qu’elles soient riches ou pauvres.
-
Nous
devons pratiquer l’aumône afin de prospérer à tous égards comme le veut le
Seigneur qui dit : « Bien-aimé,
je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme
prospère l'état de ton âme. » 3Jean2.
III – CONCLUSION
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D’après guide du Prédicateur 2016.
Saint Siège Porto-Novo
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