dimanche 19 avril 2020

ETRE VERITABLEMENT LE PEUPLE DE DIEU

ECC : Encore une moitié de semaine prophétique pour être véritablement le peuple de Dieu (Dan 9 :27).
   

La sainte Eglise venue des cieux n’est vieille que de  72 ans. Comme Eglise révélée, elle est à la fois notre héritage et toute notre fierté pour avoir contribué par le sang de Jésus, à notre rachat et adoption. Car la Bible déclare are en Romains 8 : 9 « si quelqu’un n'a pas l'Esprit de Christ, il ne lui appartient pas ».
 Et le roi David, dans son hymne à la joie renchérit, « heureuse la nation dont l'Eternel est le Dieu. Heureux le peuple qu'Il choisit pour son héritage » (PS 33 :12). Mais pouvons nous affirmer sans aucune gêne que la voie qui mène au salut actuellement dans l'Eglise du Christianisme céleste, n'est pas plus qu'une mise à l’épreuve ?
 
  Le confinement obligatoire résultant du fléau du Coronavirus, imposé à tous et débouchant sur la fermeture automatique et immédiate de toutes les églises et lieux de culte, peut-il être considéré comme « un  couvent forcé »( Esaïe 26 :20-21) décrété par le Tout-puissant, comme certains le soutiennent ?
Si c’est bien le cas, il y a alors de quoi s'interroger sur les fruits dont pourrait se réjouir ou revendiquer l' Église que Jésus-Christ a laissée aux apôtres (Math 18 :16-17), tout comme les services et prestations que la jeune et sainte Eglise venue des cieux rend aux hommes au regard des charismes avec lesquels  elle est descendue.
 Il souffle irrécusablement aujourd’hui, un profond vent de panique spirituelle dans toutes les âmes et les Eglises. Un phénomène qui s'apparente à une fin du monde qui ne dit pas son nom.
La manière, les conditions et circonstances dans lesquelles des  frères et sœurs en Christ nous sont brutalement arrachés puis enterrés comme n'importe quel quidam (païen), sans pouvoir bénéficier d’une petite prière de circonstance ou messe de requiem déconcerte. Paix éternelle à leurs âmes. (*)

Ce tourment ainsi que la confusion qui l'accompagne, efface pour un temps, les barrières entre grands et  petits, riches et pauvres. Il n'y a plus de distinction de classe ou de statut social. Au point où l’on se demande que peuvent bien faire dans l'Eglise du christianisme céleste  les chargés de paroisse établis comme bergers des âmes qui cherchent ou viennent à Dieu ?

 Les images insoutenables de morts au quotidien se comptent par milliers. Etant réelles et effrayantes, qu'en est-il donc de la grande masse des « sans voix » de nos communautés religieuses ? Comment se débattent ou s'en sortent nos fidèles les plus fragiles. Ceux habituellement dans le besoin,  qui, dans cette tragique épreuve collective, subissent seuls et isolés ce choc. Combien, anonymement y ont laissé leur peau.
Le spectacle affligeant et mortifère auquel nous assistons avec le confinement, aurait-il été le même si l'Eglise (de France par exemple), était mieux organisée* ..» ( *Cf. la Constitution) ?

La débâcle économique et financière des pouvoirs politiques dominants, ajoutée à l'incurie et incapacité des scientifiques à trouver un antidote approprié au CORONAVIRUS, plonge certainement le monde entier dans un inconnu qui déprime tout en confortant par la même occasion, la thèse de l'intervention invisible de la main du Tout-puissant.
 D’un point de vue biologique, le virus n’est en effet pas un organisme vivant objet du créateur ( Gen 1 :29-31), mais une œuvre  maléfique  créée en laboratoire par des apprentis sorciers, qui, au nom du progrès, ne cesse de défier Dieu et toutes ses lois. 
Alors, pourquoi ne pas voir dans ce chaos provoqué, un décret divin de portée spirituelle ?
 C'est l’église qui nous a enseigné  les mises en garde sérieuses du Seigneur Jésus-Christ contre les « fruits du monde » (1jean 2 : 15-18), les imposteurs, faux adorateurs et faux bergers infiltrés généralement au milieu de son peuple.

Avant de nous attarder quelque peu sur le retour « du fils de l'homme » à la fin des temps prophétiques ; donc un retour spirituel « devant intervenir  à une heure inattendue que personne ne peut connaître » (Mathieu 24 :44), le Seigneur nous avait prévenu sinon attiré notre attention (Math 24 :  27-29 ) sur les grands évènements et fâcheux temps annonciateurs de ce retour spirituel. Et d'ajouter : c'est après tout cela qu'interviendra « une détresse, telle qu’il n'y en a eu de pareille depuis le commencement du monde et qu’il n'y en aura jamais ».
Avec Esaïe (55 :8), nous avons déjà appris  « que les voies et les  pensées » de l’Éternel n'avaient rien de commun avec les nôtres. Ce qui ne nous empêche pas, depuis les deux guerres mondiales (14-18 et 39-45) de nous convaincre « que nous étions bien entrés dans les derniers temps ». Tellement le degré atteint par la barbarie, les méchancetés et atrocités dont  l’homme pouvait être l'auteur, avaient  dépassé les limites de la décence et de la morale. L''usage de la bombe atomique ou des  gaz bactériologiques et toxiques déversés dans l'air indispensable à la vie sont là pour en témoigner.

Ne sommes-nous pas créés à l'image de Dieu (Gen 1 :27) ? Et Jésus-Christ n'avait-il pas été envoyé pour nous racheter et « donner la vie en abondance »( Jean 10 :10) ?
Les premières heures du confinement  imposé à tous, nous avait conduit sur les réseaux sociaux, à écrire à partir de Apocalypse 18 : 10, 16 et 19, « que nous ne sommes plus dans les derniers temps prophétiques, encore moins dans les derniers jours… mais sûrement à la dernière heure du retour du Seigneur. Un retour appelé spirituellement à instaurer sur terre « le royaume de son Père ».
 La question du confinement total de tous les hommes à l’origine de la fermeture de nos paroisses, lieux de culte et assemblées, sonne désormais comme le glas. 
Et de ce point de vue là, une probable annonce à l’humanité toute entière  d'un  décret du Très haut inaccessible à l' intelligence de l'homme mais qui semble « attester que le Seigneur Jésus-Christ est déjà là, ou son retour est  imminent ».

Nous savons qu'au temps de Moïse, l’Éternel Dieu avait frappé de mort son peuple par morsure des serpents à cause de son manque de foi et d'un cœur toujours tourné vers la nourriture de ce monde (Nombres 21 : 6-8).
 Comment devrions-nous alors comprendre ou interpréter ce qui arrive aujourd’hui aux églises, synagogues, mosquées et temples, donc à l'Eglise du christianisme Céleste que le Seigneur Jésus-Christ  a bien voulu  confier à son missionné SBJ OSHOFFA au Dahomey (Bénin) en 1947 ?
Une tentative de répondre à » ce jamais vu ni entendu »,  nous oblige à revisiter et relire deux prophètes, Amos et Daniel.
Notons par la même occasion que la sainte Eglise venue des cieux, est une Église révélée que le fondateur affirme « ne pas connaître ».
 Or, dans la prophétie à AMOS (chapitre 8), on voit bien que l’Éternel annonçait  clairement à son prophète « la fin d’Israël ». En d’autres termes, la fin de son alliance (confirmée par plusieurs autres prophètes dont Esaïe 43 :18-19) avec le premier peuple qu’Il s’est choisi au milieu de toutes nations de la terre ainsi que les bénédictions qui accompagnaient la fin de ce contrat particulier. (Lev. 26 : 11-12).
Dans la seconde prophétie, c'est encore l’ange Gabriel qui avait pris soin d’instruire Daniel (9 :21-24) au sujet des « soixante dix semaines fixées par l'Eternel pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l'iniquité et amener la justice éternelle et oindre le Saint des saints ».
Ainsi, tous les évènements et temps fâcheux qui ont jonchés ou traversés notre Histoire…jusqu'au « retranchement du Messie », sont comptabilisés et couvrent les « soixante neuf semaines » (7+62).
 Il ne restait, (après donc la mort, la résurrection du Seigneur et rédempteur Jésus-Christ ainsi que l’avènement du conducteur, c’est-à-dire du Saint Esprit (jean 16 :13)) qu'une seule et unique semaine prophétique pour que symboliquement, intervienne la fin du monde et que Jésus soit de retour au milieu des siens.
 Ici encore, tout ce qui s'est fait ou s’est  poursuivi jusqu’à nos jours (2020), ne pouvait relever  que « des dévastations engendrées sur terre devant durer jusqu’au terme de la guerre » (avec le monde).
C’est vrai que nos prédicateurs et évangélistes nous ont déjà aidé à percer et comprendre le secret caché dans les chapitres 7 et 12 de Daniel derrière la formulation  « d’un temps, des temps et la moitié d’un temps », une VERITE qui s'est traduite par la révélation et avènement de la sainte Eglise venue des cieux en 1947.
Mais le bouleversement (pour ne pas dire basculement) auquel nous assistons en cette période des Rameaux et de Pâques avec le confinement obligatoire suivi de la fermeture de tous les lieux de culte),  nous oblige à une relecture du chapitre 9  verset 27 de Daniel qui traite spécifiquement de  la soixante-dizaine et dernière semaine des temps prophétiques sur la fin du monde.
 On découvre premièrement que :

1) C’est au cours de cette dernière semaine des temps prophétiques, qu'une « solide alliance avec plusieurs a été scellée pour une semaine ». Et c'est celle qui a conduit à la naissance en 1947  de la Sainte Eglise venue des cieux, descendue pour sanctifier le monde entier et rassembler tous les fils d'Abraham et non plus les enfants d'Israël.

2) Et la deuxième VERITE confiée à Daniel est  que c'est «  au milieu de cette dernière semaine prophétique « que sont intervenues la fin du sacrifice et de l'offrande où le dévastateur commettra les choses les plus abominables jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur».

C’est apparemment ici que se joue notre compréhension de l’avenir de l'Eglise de Dieu et de nos cultes.
Car, si la nature du nouveau peuple est désormais de portée universelle, et que l’Eglise du Christ reste et demeure « son corps spirituel » ( Ephes 1 :23  ), c'est-à-dire un phénomène toujours mystérieux par sa genèse et sa nature immatérielle ( Math 16 :18-19), un véritable transfert des rites qui avait cours dans l'Eglise classique (dont les clés avaient été remises à Pierre sur terre) est spirituellement en voie d’être opéré  vers  l’église révélée à Samuel B.J. OSHOFFA dont les « cultes  adressés à Dieu sont non seulement « révélés » mais désormais appelés à être « universalisés » pour avoir été agréés » comme l’a confirmé le Christ lors de sa visite spirituelle au feu Prophète-Pasteur-Fondateur à Imeko au Nigeria.

Mais l'œuvre, la qualité des prestations et services qu’offre l'ECC dans nos paroisses comme nouveau peuple « élu » de Dieu, sont elles déjà à la hauteur des exigences de sainteté qu'impose et revendique le Roi des rois et Seigneur des seigneurs ?
Nous ne le pensons pas, vu le degré d’idolâtrie et d'impudicité encore au sein de l'Eglise.

D’une manière ou d’une autre, prenons au sérieux la révélation de l’Éternel sur la fin d'Israël au prophète Amos. Dans son chapitre 8, on lit :
« l’Éternel me dit : que vois-tu AMOS, je réponds :  une corbeille de fruits. Et l’Éternel me dit, la fin est venue pour mon peuple d'Israël. Je ne lui pardonnerai plus.
En ce jour, les chants des palais seront des gémissements. On jettera partout en silence une multitude de cadavres ».
Ce qui semble vouloir dire que l’Éternel a bien décidé, à travers le confinement obligatoire imposé à tout le monde sur terre, de se retirer de nos synagogues, mosquées et temples laissant champ libre au dévastateur pour exceller dans son travail
D'autant que l'image très glaciale et effrayante (5 :18-19) de la colère de Dieu que décrit Amos contre nos péchés, crimes et transgressions dans l'Eglise, fait encore froid dans le dos. «  Malheur à ceux qui désirent le jour du Seigneur. Qu'attendez-vous du jour du Seigneur ? Il sera ténèbres et non Lumière. Vous serez comme un homme qui fuit devant un lion et que rencontre un ours qui regagne sa demeure, appuie sa main sur une muraille et que mors un serpent ».

Jésus-Christ ne peut revenir chercher les siens et juger le monde tant que nous serons en odeur de sainteté et dans la confusion des pratiques avec le monde et les choses du monde.
Il nous faut déclarer partout toutes les paroisses qui n’appartiennent à l'ECC comme de simples groupes de prières jusqu’à leur enregistrement officiel.

La sainte Eglise venue des cieux n'est pas encore entrée pleinement dans la mission de « sanctification du monde » que Jésus Christ lui a confiée.
Heureusement que dans le plan de l’Éternel, il reste encore une moitié de semaine prophétique pour faire nos preuves et nous repentir sincèrement. Du moins tous ceux qui auront survécu à cette douloureuse épreuve.
Nous en appelons à la nouvelle génération pour hisser l'ECC  à la hauteur de sa mission.

Jérémie (3 :22-24) dans ses lamentations et après des souffrances et abominables dévastations auxquelles il a assistées a toujours espéré pouvoir compter et être consolé par l'Eternel lui-même. Car, « ses bontés  ne sont pas épuisées. Ses compassions ne sont pas à leur terme. Elles se renouvellent chaque matin. Oh ! que ta fidélité est grande. L’Éternel est mon partage, dit mon âme ; c'est pourquoi je veux espérer en Lui ».
Nous sommes sans nul doute à la fin d'une civilisation ou d'un ancien monde dont les clés et prémices de la  nouvelle ère pointe à l'horizon. A nous d'en être dignes afin de  faire partie de ce nouveau peuple du royaume des cieux sur terre dont la vocation est d'appartenir à l'Eternel et pour le servir « avec des mains innocentes et un cœur pur ».

Hosanna à tous. Bonne fête des Rameaux et semaine sainte.


Suprême Marcel Claude d’ALMEIDA
 Paris le 4 avril 2020 - ECC -France.
 
(*) : une dizaine de décès (13 semble-t-il)  comptés dans plusieurs paroisses au sein de l'Eglise C.C. de France à ce jour 19/04/2020.
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